Conférence Française du Scoutisme 
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Édito de février 2004
La Conférence Française de Scoutisme


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« Le feu sacré »

Il arrive, ici ou là, que certains de nos concitoyens, parfois même certains responsables scouts, se posent la question : le scoutisme n’aurait-il plus « la pêche » ? Les scouts sont-ils une espèce en voie de disparition ? Il est vrai qu’à certains endroits, cela aurait plutôt tendance à ronronner et à se recruter « entre soi » c’est-à-dire entre petits bourgeois. Mais ces opinions résultent le plus souvent de clichés et d’une méconnaissance notoire de la réalité du terrain car dans la majorité des unités, ça fourmille, ça pétille et nos guides et nos scouts marchent plutôt à fond la caisse pour préparer des grands camps fabuleux. Partout où des unités marchent, on découvre des enfants épanouis et heureux. Alors pourquoi des unités marcheraient et d’autre pas ? Et comment faire en sorte que cela marche lorsque ce n’est pas le cas ? Comme dans beaucoup d’autres domaines, il suffit d’y croire, de tout mettre en œuvre pour réussir… et hop… les fillles et les garçons suivent avec plaisir.

S’il a été longtemps méprisé, le scoutisme est bien loin d’être dépassé. Il s’inscrit parfaitement dans son temps sans avoir besoin de se soumettre à des modes… forcément passagères. On aura toujours besoin du scoutisme. Sa méthode est vraiment adaptée et éprouvée. Créé pour répondre aux attentes des « jeunes de banlieue » des grandes métropoles industrielles de l’Angleterre au début du XX° siècle, il se trouve encore parfaitement en connexion avec les besoins de la jeunesse du XXI° siècle… à l’échelle du monde.

À ceux qui seraient découragés, à ceux dont les groupes vivotent, je vais dévoiler un secret. Mais chut ! Ne le répétez pas.

Pour que cela marche, c’est tout simple. Il faut avoir « le feu sacré », être passionné. Alors on peut transmettre la flamme et devenir facteur d’enthousiasme afin d’inoculer ce virus autour de soi. Le scoutisme véhicule toute une symbolique du feu et de la lumière. Les éclaireurs sont des porteurs de lumière. Ils ont vocation à marcher devant et monter le chemin aux autres. Mais de temps en temps, le feu n’est plus alimenté. C’est ce qui arrive dans les unités où les chefs se succèdent trop rapidement. Ils n’y font que gérer les affaires courantes et cela n’est pas porteur d’enthousiasme. Ils ressassent des petites recettes d’activités toutes faites et sans originalité. Ces unités mouronnent. Elles ne font pas envie. Elles ne formeront pas de nouveaux chefs et le cercle vicieux est enclenché.

Alors il faut que quelqu’un ranime les braises, redonne du tonus, de l’enthousiasme. Il suffit d’un chef ou une cheftaine motivés, bien formés, soucieux d’acquérir de l’expérience. Dès leur seconde année de fonction, il vont commencer à pouvoir s’exprimer. La troisième, l’unité va s’épanouir… et commencer à faire envie. L’unité va s’étoffer. De futurs chefs en sortiront. Il arrive même que de telles unités finissent par se dédoubler.

Pour conclure, voici quel souhait je formule pour les cheftaines et les chefs qui sont actuellement en poste : soyez encore à la tête de votre unité le 1er août 2007. Vous vivrez alors certainement l’un des moments les plus forts de toute votre vie. Je ne vous en dit pas plus pour l’instant. On en reparlera sûrement.

B. Robert
Rédacteur en chef

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